Faire un don

COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA DIGNITÉ DE L’ENFANT | Chemin des Cerisiers 41 1009 Pully, Suisse | Téléphone : 077 266 98 37 | E-mail: info@cide.ch

eMPLACEMENT TKITOI

7 août 2025 -Inceste et crimes d’état : le Comité contre la torture des Nations Unies prend en compte les mères protectrices dans ses recommandations

En mars 2025, le rapport choc « Un crime d’Etat – Inceste paternel et torture institutionnelle en France», soutenu par le CIDE – Comité international pour la dignité de l’enfant, a été soumis au Comité contre la torture des Nations Unies.

Ce rapport, rédigé par Christophe Peschoux, Alix Moreau, Moussia Peresse et Sihem Ghars, dénonce un système où :

▪️ Les enfants victimes d’inceste ne sont pas protégés.
▪️ Les mères protectrices sont poursuivies, enfermées, réduites au silence.
▪️ Les institutions françaises participent à une violence systémique, assimilable à de la torture.

En mai 2025, l’ONU a pris acte de ces faits dans ses observations officielles (paragraphe 32 à 33, à lire ci-dessous) :

Elle exprime sa préoccupation quant à la remise d’enfants victimes à leurs pères abuseurs,
la revictimisation des mères protectrices,
et la quasi impunité judiciaire des auteurs d’inceste.

Voici les recommandations en question :

33. L’État Partie devrait :
a) Garantir que toutes les allégations d’abus sexuels incestueux à l’égard des enfants font l’objet d’enquêtes rapides, impartiales et approfondies et que les auteurs présumés sont dûment poursuivis et, s’ils sont reconnus coupables, condamnés à des peines proportionnées à la gravité de leurs crimes, en supprimant les délais de prescription applicables aux abus sexuels sur enfants ;
b) Veiller à ce que les mères « protectrices » ne soient pas revictimisées et ne fassent pas l’objet de sanctions injustifiées, et que les enfants victimes d’abus sexuels incestueux aient accès à des voies de recours et des mesures de soutien appropriées et soient indemnisés de manière adéquate ;
c) Renforcer la formation et la sensibilisation des professionnels de la justice, de la police et des services sociaux en matière de détection, de prise en charge et d’accompagnement des victimes d’inceste et de leurs proches.