Actions en cours

Le CIDE a trois types d’actions: les enquêtes, les actions en partenariat et les cas particuliers.

1 – Les enquêtes :

Une des spécificités du CIDE est de mener des enquêtes touchant à des violations des droits de l’enfant. Des enquêtes qui ont notamment participé à la notoriété de la Fondation.
Pour des questions évidentes de discrétion nous ne pouvons pas donner d’informations précises sur les enquêtes en cours, mais nous pouvons déjà dire que nous sommes en train de collecter des données et des preuves sur une personne de nationalité suisse, voire un groupe de personnes qui a des agissements criminels à l’étranger.

2 – Les actions en partenariat :

Rwanda

Au Rwanda, nous soutenons l’association IJABO-RYE (anciennement « Nouveaux souffles ») dont le but est d’aider des mères célibataires à devenir autonomes grâce à une formation (couture ou vannerie) et en leur fournissant du matériel pour démarrer leur activité.
Film de présentation de IJABO-RYE


En avril 2021, un premier groupe de 10 femmes a terminé une formation en couture et a déjà réussi à former une coopérative baptisée « l’apaisement » qui leur assure une belle autonomie.

L’atelier de vannerie s’est ouvert en août 2021 et a eu dès le début un beau succès. Certaines femmes inscrites dans cet atelier n’hésitent pas à faire des heures de marche pour se former en vannerie selon la tradition, un art ancestral au Rwanda.

Karemera_Inshongore

Inshongore Karemera, Présidente de l’association « Nouveaux Souffles »

La fondatrice de cette association, Ishongore Karemera, est une assistante sociale d’origine rwandaise qui a longtemps vécu en suisse. Elle est récemment retournée au Rwanda pour participer au développement de son pays traumatisé par les conflits.

Uwanyirigiry_Berthilde

Uwanyirigira Berthilde 29 ans, avec sa fille Mireille de 9 ans. L’une des premières bénéficiaires du programme de «Nouveaux Souffles»

Quand Berthilde a mis au monde sa fille, Mireille, elle a été rejetée par sa famille. Aujourd’hui “IJABO-RYE” lui a offert, après la formation, une machine à coudre qui lui a permis de travailler avec la coopérative « l’apaisement ». Elle est déjà autonome pour subvenir aux besoins quotidiens. Jusqu’ici l’écolage est payé par l’association, mais elle espère augmenter sa clientèle pour être bientôt complètement autonome.

 

Congo

Au Congo, la région du Kivu possède d’énormes richesses en minerais, source de conflits très violents. La population est souvent victime de massacres et le viol est utilisé comme une arme de guerre. Les jeunes filles violées peuvent être séropositives et sont rejetées par la société. Même des enfants ont été violés : le but est clairement de les bannir de la société. Par honte, ces enfants n’osent même plus aller à l’école et sont voués à vivre comme des parias.

Le CIDE souhaite venir en aide au prêtre Leonardo Kamalebo qui a dû fuir le Congo et qui est actuellement réfugié en Suisse. Il continue à aider ses compatriotes victimes et particulièrement les enfants en cherchant des solutions d’accueil dans des familles éloignées du lieu du viol.

Leonardo_Kamalebo

Leonardo Kamalebo Prêtre dans le canton de Neuchâtel

Brésil

Au Brésil, à Salvador, financement de matériel scolaire pour l’école Janete Abreu dos Santos qui manque cruellement de moyens.
Notre référent est un journaliste qui travaille depuis 2000 avec le CIDE et qui s’est engagé récemment pour aider cette école située dans un quartier pauvre.

Ecole-Salvador

Les enfants avec les nouvelles tables et chaises offertes par le CIDE.

3 – Les cas particuliers :

Le CIDE a en général des actions rapides, concrètes, mais il a aussi des actions longues, plus discrètes, pour des situations très complexes qui ne peuvent pas se résoudre rapidement et qui nécessitent parfois un suivi pendant des années.

Premier exemple :

Une mère est arrivée en Suisse avec son fils quand il avait 6 ans, aujourd’hui il a 19 ans.

Le CIDE les a soutenus pendant toutes ces années et suit encore cette famille jusqu’à ce jour avec un soutien sous la forme de conseils, d’appui ou d’aide financière.

Récit de son histoire :

La mère est arrivée en Suisse avec son enfant qui avait été victime de grave maltraitance. Quand nous les avons rencontrés, elle vivait avec son fils dans la clandestinité à Genève. L’enfant ne parlait plus, il était muré dans son silence. Le psychiatre, récemment décédé, Gérard Salem, ami du CIDE, a pris en charge cet enfant ainsi que sa maman. Dans un premier temps l’enfant a accepté de parler à la maman et au psychiatre mais à personne d’autre. Ensuite après plusieurs mois l’enfant a commencé à parler à son entourage.

Cet enfant, qui est maintenant un jeune homme, a terminé ses études avec un bac. Il souhaite commencer un apprentissage dans un métier manuel et artistique, le CIDE le suit et l’aide encore dans ses recherches d’emploi en formation. Ce jeune homme s’est aussi épanoui dans la musique et joue d’un instrument dans un groupe de musique.

Autre exemple :

Une maman a quitté la Guyane avec son enfant qui aurait été victime d’attouchements par son père. La mère n’a pas fait de signalement à la justice car, dit-elle, le père est protégé par des relations importantes. Elle craignait d’être à son tour accusée de calomnies et de risquer de perdre son droit de garde.

Finalement la maman a vécu dans la clandestinité à l’étranger avec sa fille âgée de 3 ans, jusqu’au jour où elle se fait arrêter en Amérique du Sud et extradée à Paris. On découvre que l’enfant, âgée alors de huit ans, est atteinte d’un cancer et que son état ne permet pas un transfert en Guyane près du père. La mère est en liberté surveillée.

Cette maman interpelle le CIDE à ce moment-là, elle se fait héberger difficilement et n’arrive pas aller voir son enfant à l’hôpital, faute de moyens financiers pour couvrir ses frais de déplacements. À ce malheur s’ajoute encore des tracas administratifs car le père, qui a obtenu la garde de l’enfant, demande à l’hôpital que les visites de la mère à l’enfant soient limitées. L’enfant demande à voir sa mère plus souvent, malheureusement aucune discussion n’est possible.

Pour cette situation, le CIDE a envoyé un membre bénévole de son organisation sur place à Paris. Une aide financière a tout de suite été donnée à la maman. Le CIDE a pris en charge les frais d’avocat afin que cette maman obtienne de voir librement son enfant à l’hôpital. Triste réalité.

Après quelques semaines, nous avons appris que l’enfant est décédée à l’hôpital et que sa mère a pu être présente pour ces derniers moments… Le père n’est pas venu à l’enterrement.

Nous avons malheureusement beaucoup d’histoires tristes de ce type qui illustrent l’importance des actions du CIDE.

Nous voulons continuer à nous battre contre les injustices qui touchent les enfants.

Si vous souhaitez soutenir les actions du CIDE vous pouvez visiter la page des dons. Nos actions dépendent de votre soutien…

Merci.

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